Éditions: Bragelonne
Pages: 563
Genre: Fantasy
4ème de couverture:
Plus la lumière est vive, plus l’ombre est profonde.
Gavin Guile est le Prisme, l’homme le plus puissant du monde. Empereur et magicien, il est le gardien d’une paix bien fragile.
Et d’un terrible secret.
Les Prismes ne vivent jamais vieux, et Gavin sait exactement combien de temps il lui reste : cinq ans… et cinq missions impossibles à accomplir.
Pages: 563
Genre: Fantasy
4ème de couverture:
Plus la lumière est vive, plus l’ombre est profonde.
Gavin Guile est le Prisme, l’homme le plus puissant du monde. Empereur et magicien, il est le gardien d’une paix bien fragile.
Et d’un terrible secret.
Les Prismes ne vivent jamais vieux, et Gavin sait exactement combien de temps il lui reste : cinq ans… et cinq missions impossibles à accomplir.
Ma note:
Mon avis:
Ayant
eu un véritable coup de cœur pour la précédente trilogie de
l'auteur, L'ange de la nuit, j'attendais énormément de ce premier
tome.
Malgré
l 'écriture rythmée de l'auteur, les 150 premières pages ont
peinées à m'accrocher : beaucoup de personnages, un monde très
original et pas forcément simple à comprendre.
Kip,
adolescent d'une quinzaine d'année de père inconnu, a passer toute
sa vie à Reckton, a subir les railleries de ses camarades et à
supporter une mère droguée. Sa vie va basculer le jour où son
village est attaqué et incendié. De son coté, Gavin Guile est
l'homme le plus puissant de l'univers car il contrôle les sept
couleurs. Il est un symbole religieux de très grande importance,
mais vient d'apprendre qu'il aurait eu un fils il y a une quinzaine
d'année, lorsqu'une guerre terrible déchirait les sept Satrapies.
Cependant
après ces 150-200 premières pages un peu difficiles, l'auteur nous
réserve quelques révélations nous laissant entrevoir le fil rouge
qui va nous mener jusqu'à la fin de l'histoire. A partir de ce
moment il devient quasiment impossible de lâcher le livre.
L'écriture nerveuse et l'action omniprésente renforçant le coté
immersif de l'univers et de l'histoire.
Brent
Weeks a créé un univers particulièrement original qui n'est pas
des plus simple à comprendre mais qui au fil des pages devient de
plus en plus naturel. La magie et la religion sont omniprésentes et
influent sur les systèmes politiques. Le tout est extrêmement bien
réfléchi et travaillé..
Le
système de magie est compliqué dans un premier temps d'autant qu'on
l'apprend au même rythme que Kip qui va avoir droit à des
explications très didactiques mais devra aussi apprendre sur le tas.
Les
Créateurs puisent leurs pouvoirs de la couleur. Il s'en servent pour
créer la luxine, une étrange matière leur permettant de créer
objets et armes selon leur besoin. Les créateurs contrôlent un
certain nombre de couleurs : une, deux, ou plus
exceptionnellement trois ou quatre pour les plus doués. Le Prisme,
est le seul de sa génération à pouvoir contrôler les sept
couleurs du spectre : infrarouge, rouge, orange, jaune, vert
bleu, ultraviolet, ce qui fait de lui l'homme le plus puissant du
monde.
C'est
un système très complexe qu'a inventé Brent Weeks, mais que l'on
comprend de mieux en mieux au fil des pages, d'autant qu'il fait
partie intégrante de l'univers, s’entremêlant aux luttes
politiques et religieuses.
Le
gros point fort de ce premier tome est sans conteste sa palette de
personnages, tous hyper denses et fouillés. Aucun n'est tout noir ou
tout blanc, chacun ayant un passé qui l'a façonné, et chacun
suivant une évolution qui lui est propre et à laquelle on ne
s'attend pas forcément.
Gavin
est un personnage à la psychologie complexe et qui nous réserve
beaucoup de surprises. Charismatique et arrogant, je me suis beaucoup
attaché a lui bien qu'il cache son lots de secrets. Kip peut être
un peu plus agaçant : gras et maladroit, il a un peu tendance à
s'apitoyer et son coté adolescent obsédé par les poitrines peut
agacer. Il reste cependant un personnage intéressant qui subit une
belle évolution et j'ai hâte de le retrouver dans le second tome.
Les personnages secondaires sont tout aussi réussis car tout aussi
complexes, et les personnages féminins sont particulièrement bien
fait, aucun n'étant clichés, ce qui peut parfois être le cas.
Un
premier tome qui évite le coup de cœur de peu a cause de son
démarrage un peu long et difficile.
Ce
livre est cependant extrêmement prometteur quant à la suite de la
saga. L'écriture nerveuse et rythmée de Brent Weeks nous transporte
dans un univers original et dense qui nous réserve bien d'autres
découvertes, j'en suis sure. Bourré d'actions et de rebondissements
et avec des héros attachants, charismatiques et complexes, ce
premier tome se dévore jusqu'à la fin.
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