Genre: Fantasy
Pages:665
4ème de couverture:
Depuis mille ans, les habitants d'Aléra repoussent les peuplades sanguinaires en usant de leur relation avec ces êtres liés à la terre, à l'air, au feu, à l'eau, au bois, au métal. Lorsque les féroces Marats sont de retour, le sort du royaume repose une fois de plus sur les furies.
Hélas, le jeune Tavi vient d'avoir quinze ans et il n'en maîtrise aucune. Pourtant, le courage et l'ingéniosité du jeune homme vont se révéler être une force plus cruciale que n'importe quelle furie.
Une force qui pourrait lui permettre d'altérer le cours de la guerre....
Mon avis:
J'ai lu ce livre à l'occasion du Challenge Week end à 1000, et j'ai bien fait de le choisir car je n'ai pas pu faire autrement que le dévorer d'une traite.
En ouvrant ce livre, je m'attendais à retrouver le jeune Tavi, tel qu'il est décrit dans le résumé, mais on ne le voit faire son apparition que dans les quelques lignes du prologue. On retrouve donc un autre personnage dans le premier chapitre, Amara, jeune femme Curseur (agent et espion) du Premier Duc, en mission pour lui avec son professeur. On comprend vite que le reste du récit va voir se rejoindre les histoires de ces deux jeunes héros.
Un mot sur le monde tout d'abord, un monde typiquement fantasy mais avec une petite originalité, tout les noms et certains termes militaires ont une consonance romaine. Ce monde, le Royaume d'Aléra possède une particularité: tous ses habitants possèdent et maîtrisent une ou plusieurs furies (sortes d'éléments du feu, de l'eau, de l'air...) qui leurs confèrent toutes sortes de forces et de pouvoirs, chaque élément ayant ses particularités propres: par exemples les gens ayant des furies d'eau sont les plus doués pour soigner.
Les gens ont une relation particulière avec leurs furies, ce n'est pas juste de la domination, il y a de l'affection entre eux; de plus chaque furie a un nom. Tout ces éléments peuvent surprendre de prime abord d'autant plus qu'on est lâché dans ce monde sans véritable explication de ce phénomène, cependant on s'y fait très rapidement.
Du coté des personnages ensuite, il est impossible de ne pas s'attacher à eux. Nos deux héros, qui vont devoir sauver la vallée de Caldéron, sont très attachants chacun à leur manière.
Tavi, jeune orphelin, dont la différence( il est le seul à n'avoir toujours pas de furies à quinze ans) nous le rend agréable, se démarque par son courage, son ingéniosité à se sortir des problèmes sans l'aide des pouvoirs d'une furie et son grand coeur.
Amara et sa loyauté indéfectible au Royaume et au Duc, sa force, son intelligence
A coté de ces deux héros, toute une palette de personnages secondaires tout aussi intéressant et dont l'auteur à autant poussé la personnalité. Mon préféré Bernard, l'oncle de Tavi, exploitant d'une ferme, fort et rude et qui ferait tout pour sa famille; Isana la tante de Tavi, si sensible aux sentiments des autres, Ombre l'esclave au passé mystérieux, Doroga et sa fille Kitaï les Marats qui nous en font découvrir tant sur ce peuple. Mon cœur de midinette n'a pas pu s’empêcher d'être touché par la romance qui se joue entre deux personnages.
Même les "méchants" en deviennent attachants car ils ont tous une histoire, un passé, et l'auteur arrive à nous faire comprendre leur point de vue.
Du coté de l' action,on est servie, pas une pause dans le roman, pas le temps de dire "ouf" que déjà un nouveau rebondissement arrive. La guerre et les combats sont très présents pendant une centaine de pages au moins, magnifiquement servis par les descriptions de l'auteur des pouvoirs des furies. Un rythme haletant, des intrigues à n'en plus finir, un contexte politique très important, tout est réuni pour que l'on soit immergé à 100/100 dans l'histoire.
En conclusion, je pense pouvoir dire que j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et je n'avais aucune envie de le lâcher à la fin ( malgré la fin un poil trop "tout est bien qui finit bien"), car on sent que rien n'est terminé et je vais attendre de lire le tome deux avec impatience!
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