Genre: jeunesse
Pages:323
4ème de couverture:
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie
Extraits:
Je n'arrivais pas à finir ma phrase, je ne savais pas comment la formuler.
-Tu me plais vraiment, vraiment, beaucoup.
Il m'a fait son petit sourire en coin, son nez à quelques centimètres du mien.
-Le sentiment est réciproque. Je suppose que tu ne peux pas l'oublier et faire comme si je n'étais pas en train de mourir.
-Je ne pense pas que tu sois en train de mourir. Je pense que tu es légèrement atteint par le cancer.
Il a souri à mon humour macabre
-C'est par ce garçon que tu l'a eu? a-t-elle demandé tout à coup.
-Quoi? Tu parles de mon herpès?
-Tu exagères, a dit ma mère. Le livre, Hazel. Je parle du livre.
-Oui c'est lui qui me la prêté
Je savais pourquoi il ne m'avait rien dit. C'était pour la même raison que j'avais refusé qu'il me voie en soins intensifs. Je ne pouvais pas être en colère, même pas une seconde. Je comprenais, maintenant que j'étais amoureuse d'une grenade, a quel point c'était stupide de vouloir sauver les autres de ma propre explosion imminente: Je ne pouvais pas désaimer Augustus Waters. Et je n'en avais aucune envie.
Mon avis:
Ce livre n'a pas été un coup de cœur comme pour tant d'autres, mais ce fut malgré tout une très belle lecture.
Ce livre ne parle pas du cancer, ce livre parle de la vie, la vie qui continue malgré la maladie,d'espoir, d'amour, d'adolescence...
J'ai été heureuse de livre; jamais on ne tombe dans le mélodrame ou le pathos, ce livre est beau, touchant, il donne de l'espoir.
Malgré cela jamais la maladie n'est niée, on en connait les effets, les descriptions sont réalistes, Hazel a conscience qu'elle est condamnée a plus ou moins long terme, elle sait qu'elle va finir par mourir de son cancer et elle le regarde avec objectivité, elle continue à se lever chaque matin et à supporter les bombonnes d'oxygène et son corps qui tombe en ruine.
Cette maladie va dans un premier temps la faire refuser une relation avec Augustus malgré son attirance. En effet, comment vivre une histoire d'amour lorsque l'on se sait condamné? Comment gérer l'amour lorsque l'on sait que la mort est proche?
Cependant malgré un thème particulièrement triste, ce livre est rempli de joie de vivre, d'humour et de sourire.
Les personnages sont particulièrement attachants: Hazel réaliste, cynique, remplie de cet humour noir qui lui est propre, voulant éviter à tout prix de faire souffrir ceux qu'elle aime; Augustus: plein de joie de vivre, de sourires, de projets et d'espoirs.
J'en garderai le souvenir d'un livre qui a su me brouiller la vue par certains passage mais qui m'a surtout fait sourire.
Une très jolie histoire d'amour entre deux adolescents remplie de métaphores et d'humour.
Je pense que je relirais avec plaisir un livre de cet auteur à la plume très touchante et juste.
Livre lu dans le cadre de:
idée n°75: des nuages
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire