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lundi 31 mars 2014

Le passage, T1, Justin Cronin

Éditions: Robert Laffont
Genre: Science fiction
Pages: 967

4ème de couverture:

Années 2010. Dans le Tennessee, Amy, une enfant abandonnée de six ans est recueillie dans un couvent... Dans la jungle bolivienne, l'armée américaine recherche les membres d'une expédition atteints d'un mystérieux virus... Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de contribuer à une expérience scientifique gouvernementale. Lui et les autres condamnés à la peine capitale participant au projet mutent et développent une force physique extraordinaire. Les deux agents du FBI sont alors chargés d'enlever une enfant, Amy. Peu après que le virus a été inoculé à cette dernière, les mutants attaquent le centre de recherches...





Ma note:



Mon avis:


                En 2010, les membres d'une expédition bolivienne sont atteint d'un mystérieux virus.
Wolgast et Doyle, deux agents du FBI, sont chargés de recruter des condamnés à mort pour une expérience scientifique top secret..
Amy, une petite fille de 6 ans est abandonnée par sa mère dans un couvent.
Le destin de chacun de ces personnages va se retrouver et s’entremêler dans la première partie de cet ouvrage, dense, complexe et fascinant.

                Ce livre qui m'a au final tant plu ; j'ai eu énormément de mal à le démarrer et à rentrer dedans. Les 200 premières pages environ ont étés dures. C'est le temps qu'il m'a fallu à peu prés pour m'habituer au style de l'auteur et au nombre de personnages. L'auteur à une écriture vraiment particulière, les phrases sont longues et complexes et, chaque personnages à le droit à de nombreux flash-back afin de connaître leurs histoires.
200 pages au bout desquelles j'ai fini par m'attacher aux protagonistes, notamment celui de Wolgast, cet homme qui a déjà tant perdu et qui est prêt à tout afin d'aider la petite Amy et à l'aimer telle qu'elle est. 200 pages c'est aussi ce qui m 'a fallu pour comprendre ou l'auteur voulait m 'emmener, car même après avoir lu le résumé qui est plus qu'explicite, j'étais un peu perdu et ce n'est qu'a partir du moment ou la plupart des personnages se rejoignent que j'ai été vraiment à l'aise.

               Et puis il faut quitter ces personnages qu'on a durement appris à apprécier, et c'est presque un crève cœur pour certains.
92 ans s'écoulent et on découvre un monde totalement différent de celui qu'on a quitté. Les États Unis sont dévastés et seule une petite communauté à apparemment survécu à l’expérience commencée dans la première partie du livre.

Le récit prend alors une toute autre forme, une toute autre ampleur. Le livre devient une pure histoire de survie post apocalyptique ou chacun des protagonistes vit avec la peur au ventre et la crainte de savoir de quoi demain sera fait.
Nous faisons la connaissance de tout nouveaux personnages, chacun avec leur propres personnalités et histoires. On s'attache rapidement à eux et vite, l’inquiétude arrive lorsque l'on apprend que la communauté est menacée. S'en suit alors un long voyage semé d’embûches où on perdra certains des personnages, pour mieux les retrouver par la suite...ou pas.

                J'ai adoré ces 700 où 600 pages qui se sont avérées terriblement prenantes. Certains passages sont remplis d'actions, tandis que d'autres se lisent la peur au ventre, car on sent que l'auteur n'hésite pas à se débarrasser de certains personnages.
Une fois habitué au style de l'auteur, on prend énormément goût à cette histoire d’expérience scientifique ratée et de survie dans un monde complètement dévasté. Le suspens est omniprésent et si je n'avais pas autant du m'accrocher pour lire les 200 premières pages, on serait, je pense pas loin du coup de cœur.
J'ai particulièrement hâte de lire le second tome afin de retrouver cette ambiance particulière et les personnages auxquels je me suis attachée.



Livre lu dans le cadre de:

- Baby Challenge Science fiction: 7/20

1 commentaire:

  1. Ce pavé me donne très envie depuis un moment, mais le nombre de pages me fait un peu peur. Mais ton très bon avis fait plutôt pencher la balance du côté "il me le faut"

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